Visiter la Presqu’île de Lyon est un des incontournables lors de votre séjour dans la Capitale des Trois Gaules. On y trouve les monuments emblématiques de la ville, ses belles places et plein de jolies boutiques pour rapporter des souvenirs de Lyon (pour ça, je vous laisse libre de choisir là où vous avez envie de faire vos emplettes !). Alors, c’est parti pour un périple en Presqu’île ! Tout commence place de l’Opéra…
Opéra national de Lyon
En sortant du métro A à la station Hôtel de Ville – Louis Pradel, vous ne pouvez pas louper l’Opéra national de Lyon. Construit en 1756, ce monument s’appelait le Grand Théâtre. D’ailleurs, levez les yeux vers le haut de sa façade : vous pouvez lire en lettres capitales « THEATRE ». Il y était représenté des spectacles de toutes sortes. En 1826, il est détruit par un incendie. Le bâtiment actuel est inauguré en 1831. En 1986, Jean Nouvel remporte le concours organisé pour la remise aux normes et la restauration de l’édifice. Après 4 ans de travaux, le nouvel opéra est inauguré en 1993 : Jean Nouvel n’a gardé que les 4 façades et le foyer du public. L’opéra se compose en tout de 18 étages dont 5 creusés dans le sol et 5 situés sous la verrière. Anecdote : la façade ne compte que 8 muses sur les 9. Seule Uranie, muse de l’astronomie, n’est pas représentée… Et, si vous avez le temps, je vous recommande de réserver une visite guidée de l’Opéra de Lyon : c’est magnifique !
Empruntez la rue Joseph Serlin pour rejoindre la place des Terreaux.
Place des Terreaux
Visiter la Presqu’île de Lyon, c’est aussi aller de place en place. Et, sur la première, vous allez en prendre plein les yeux : l’Hôtel de Ville, la Fontaine de Bartholdi et le musée des Beaux-Arts. Bonus : entrez dans le parking LPA et découvrez sous vos pieds le plan de la Presqu’île de Lyon avant les aménagements du XIXe siècle. Vous pouvez aussi descendre à l’étage inférieur pour admirer quelques copies d’objets découverts lors de fouilles réalisées pour le parking.
Hôtel de Ville de Lyon
Tout comme l’Opéra de Lyon, l’Hôtel de Ville a été ravagé par le feu. Construit de 1646 à 1672 par l’architecte de la ville, Simon Maupin, il est détruit en partie en 1674 par un incendie. Le roi fait appel à Jules Hardouin-Mansart pour dessiner les plans du nouvel Hôtel de Ville. Le 14 juillet 1803, un second incendie détruit le bâtiment. En 1829, le sculpteur lyonnais Jean-François Legendre-Héral exécute, pour le fronton où se tenait auparavant Louis XIV à cheval détruite durant la Révolution française, la statue équestre de Henri IV. Ce n’est qu’au Second Empire que le bâtiment est intégralement restauré par Tony Desjardins, architecte lyonnais. Entre 1854 et 1869, les travaux vont redonner aux façades et aux décors de l’Hôtel de Ville le visage que lui avait donné Jules Hardouin-Mansart.
Fontaine Bartholdi
Connu pour sa Statue de la Liberté, Bartholdi a réalisé la fontaine située au milieu de la place. À l’origine, cette fontaine avait été commandée par la ville de Bordeaux. D’ailleurs, elle s’appelle « Char triomphal de la Garonne ». Comme le maire de Bordeaux avait changé d’avis, Bartholdi avait mis ses dessins de côté jusqu’à l’exposition universelle de Paris (vous savez, celle pour laquelle la Tour Eiffel a été construite !). Donc Bartholdi a tout de même réalisé la fontaine et le marie de Lyon est tombé sous son charme… En 1994, la place est réaménagée par Daniel Buren (dalles de granit, 14 piliers de rayures Buren et 68 fontaines).
Musée des Beaux-Arts
Direction maintenant le palais Saint-Pierre pour découvrir les magnifiques collections du plus grand musée de Beaux-Arts de France après Le Louvre ! Donc oui, visiter la Presqu’île de Lyon, c’est aussi faire un p’tit tour dans ce musée 🙂 Si vous êtes détendeur de la Lyon City Card, le billet d’entrée est gratuit. Au-delà des sculptures et des tableaux, j’aime aussi son jardin : c’est une oasis de calme en Presqu’île et LE lieu parfait pour déjeuner.
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Poursuivez maintenant votre balade en empruntant la rue Constantine. Tournez dans la première rue à droite, la rue de la Lanterne jusqu’au croisement de la rue de la Martinière. Remontez la rue de la Martinière à gauche en direction de la Saône.
Fresque des Lyonnais
C’est l’un des plus célèbres trompe-l’œil de Lyon. Réalisée entre 1994 et 1995 par CitéCréation, elle retrace plus de 2 000 ans d’histoire. Elle comporte 30 personnages célèbres qui ont fait Lyon : Blandine, les Frères Lumière, Louise Labé, Antoine de Saint-Exupéry, Pauline Jaricot, l’Abbé Pierre… Lors de votre visite de la Presqu’île de Lyon, vous allez découvrir d’autres murs peints. Le quartier de la Croix-Rousse possède lui aussi de nombreuses fresques.
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En poursuivant la balade le long des quais de Saône, vous pouvez admirer la fresque « La bibliothèque de la cité » située à l’angle de la rue de la Platière. Elle met à l’honneur des auteurs et autrices qui sont nés ou ont travaillé à Lyon : Rabelais, Louise Labé, Voltaire, Frédéric Dard… Continuez ensuite jusqu’à la rue des Bouquetiers pour admirer la façade de l’église Saint-Nizier.
Église Saint-Nizier
L’église Saint-Nizier est la seule église de Lyon à avoir 2 clochers. Et, surtout, ils ne sont pas du tout pareils : l’une des flèches en briques, l’autre est en pierres taillées. Pourquoi ? Parce qu’elles n’ont pas été construites à la même époque. Autre singularité de cette église est son horloge : elle a un cadran en façade et un autre au plafond de l’allée centrale. Et, pour finir, son orgue ne fonctionne plus : il a été abimé lors de travaux réalisés en 1975. Vous vous souvenez de Pauline Jaricot sur la fresque des Lyonnais ? Sa tombe se situe au fond de l’église, à droite de l’autel.
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Descendez la rue de Brest jusqu’à la rue Grenette. Tournez en direction de la Saône et empruntez la première rue à gauche.
Rue Mercière
Quitte à visiter la Presqu’île de Lyon, profitez-en pour découvrir l’une des rues les plus anciennes ! Connue aujourd’hui pour ses restaurants (généralement pas fameux…), elle fut celle des marchants, puis des libraires et des imprimeurs. Au niveau du 56 de la rue, vous pouvez aussi admirer une peinture de Guignol, LA marionnette de Lyon ! Cette rue vous mène jusqu’à la place des Jacobins. Au 43 rue de Brest, en arrivant sur la place des Jacobins, se trouve la Galerie de l’Argue, construite sur le modèle de ses consœurs parisiennes. C’est là qu’a eu lieu la première représentation de Guignol, en 1899 !
Place des Jacobins
Au milieu de la place trône l’une des plus belles fontaines (en toute objectivité !) de Lyon. Réalisé par Gaspard André, elle représente 4 grands artistes lyonnais : Philibert Delorme, Guillaume Coustou, Gérard Audran et Hippolyte Flandrin. Au numéro 77 de la rue du Président Édouard Herriot, il y a 2 statues au niveau du premier étage qui rappelle l’histoire de la soierie lyonnaise. Celle de droite porte une navette et celle de gauche une boule de soie.
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Prenez la petite rue Jean Fabre jusqu’à la rue Montcharmont pour rejoindre la place des Célestins.
Théâtre des Célestins
Inauguré en 1792 sur l’ancien emplacement du couvent des Célestins, ce théâtre est lui aussi détruit lors d’un incendie en 1871. Le bâtiment actuel est l’œuvre de Gaspard André (souvenez-vous celui de la fontaine des Jacobins !). Il est lui aussi victime d’un incendie en 1880 et reconstruit à l’identique. Rénové entre 2003 et 2005, les Célestins est l’un des théâtres à l’Italienne les plus performants d’Europe.
Prenez la rue des Archers. Au croisement, tournez à droite dans la rue Émile Zola jusqu’à la place Bellecour.
Place Bellecour
La place Bellecour est l’une des plus grandes places de France, derrière la place des Quinconces à Bordeaux et la Concorde à Paris. C’est l’un des points de rendez-vous des Lyonnaises et des Lyonnais. Au milieu, vous pouvez admirer la statue équestre de Louis XIV. Si vous visitez Lyon avec des enfants, ils apprécieront l’aire de jeux ! D’ailleurs, je vous recommande pour visiter Lyon en famille le livret-jeu Milirue. Nous l’avons testé (et approuvé) avec ma fille : c’est un chouette support !
Parce que c’est toujours plus simple quand on sait par où aller, vous pouvez suivre cet itinéraire en ligne pour visiter la Presqu’île de Lyon. Il ne vous reste plus qu’à vous laisser guider par la douce voix de Google et, surtout, à admirer les richesses du patrimoine lyonnais 😉
Visiter la Presqu’île de Lyon. Et après…
Pour poursuivre votre découverte de la Presqu’île à Lyon, vous pouvez faire :