Il était une fois Instants lyonnais. Oui, je pourrais raconter l’histoire de cette aventure en commençant comme un conte de fées. D’ailleurs, c’est un peu la vérité. Alors aujourd’hui, j’ai décidé de faire un « instant » auto-promo !
Une envie d’écrire
Tout a commencé par un stage Écrire une nouvelle en une page. En août 2012, alors que Lyon s’était vidé de tous ses habitants, j’allais suivre une formation organisée par Aleph-Écriture. Depuis longtemps, j’amorçais des projets d’écriture qui n’aboutissaient jamais : je m’essoufflais au fil des pages. Et si finalement, les formats courts étaient faits pour moi ! Au cours de ce stage, j’ai écrit deux nouvelles :
- Guillotière, un bout d’ailleurs
- Le Rhône, lieu de passage
Ces deux textes ouvrent le recueil Instants lyonnais.
Écrire, encore
Puis Instants lyonnais s’est imposé comme titre du livre avant même que je rédige d’autres nouvelles. Dans les jours qui suivirent, j’ai acheté un cahier pour raconter des instants. En me baladant dans la ville, je regardais les gens, les rues. Je créais des histoires dans ma tête. Dès qu’une idée émergeait, je saisissais un crayon pour la noter tant j’avais peur de la perdre.
Retrouver l’envie
Après des semaines d’écriture, je découvrais l’angoisse de la page blanche. Maintenant, j’écris quoi ? Je parle de quoi ? Comment je me renouvelle ? J’avais l’impression de tourner en rond. Des personnages revenaient, se croisaient. J’avais envie de les connaitre davantage, de découvrir d’autres pans de leur vie, de leur faire partager des instants ensemble. Bref, vivre la ville à travers eux et avec eux.
Géolocaliser les instants
Peu à peu, Instants lyonnais devenait un aperçu de Lyon et de ses habitants. J’ai punaisé une carte de Lyon dans mon placard : je l’ornais au fur et à mesure des récits de points rouges : je voulais qu’Instants lyonnais explore la Presqu’île, la Part-Dieu, la Confluence, la Guillotière, Gerland…
Et finir
Début 2014, j’écrivais la dernière nouvelle. Je relisais l’ensemble. Je remettais de l’ordre dans les récits pour créer une cohérence interne. Je revoyais certains titres. J’osais peu à peu en parler ouvertement autour de moi. J’ai envoyé des manuscrits à des éditeurs. Évidemment, j’ai eu mon lot de refus et de silence. Et un jour d’octobre, les Éditions Envolume m’ont répondu : l’aventure de l’édition se réalisait ! Je n’y croyais pas ! Alors, il y a eu les relectures, les corrections, les réécritures de passages ou de nouvelles.
Après ?
Il y a le doute. Est-ce que je peux écrire autre chose ? J’ai des idées plein la tête mais il faut de nouveau arriver à finir. Quoi ? Autre chose, c’est sûr. Un tome 2 d’Instants lyonnais ? Je ne pense pas ou alors plus tard. J’ai envie pourtant d’écrire un autre recueil pour raconter une ville, un territoire. Quoi qu’il en soit, l’écriture est un travail de longue haleine : elle demande du temps, de la patience.
L’aventure continue
Au moment où j’ai commencé à démarcher les éditeurs, j’ai décidé de créer le site Instants lyonnais pour parler de mon travail. Au début, j’y publiais mes textes pour ne pas garder ce travail confidentiel. Aujourd’hui, le site est devenu un blog que j’anime aussi souvent que possible.
Informations pratiques
Instants lyonnais
Éditions Envolume
17,90 € TTC