Lyon est une des villes qui concentre le plus de restaurants par habitants en France. Pas étonnant donc qu’elle soit soit érigée au rang de capitale mondiale de la gastronomie. Riche de milliers de recettes uniques, Lyon est un véritable carrefour culinaire influencé par le nord et le sud de la France. Les spécialités lyonnaises créent une fusion parfaite, faisant de la ville une vrai mine gastronomique. Voici un aperçu des 10 meilleures spécialités, à déguster à tout prix lors de votre visite dans la capitale gauloise.
La salade lyonnaise
Une anecdote intéressante sur la salade lyonnaise est qu’elle était autrefois appelée « salade de pissenlits ». En effet, avant d’utiliser la laitue frisée, les Lyonnais avaient l’habitude de préparer cette salade avec des feuilles de pissenlit. Modifiée et améliorée avec le temps, la salade lyonnaise rassemble tous les produits du terroirs rhodaniens disponibles facilement. Elle est composée de salade, évidemment (laitue frisé de préférence), d’œufs, de lardons, et de croûtons secs dorés au beurre.
La rosette de Lyon
Vous l’avez forcément déjà goutée ! La rosette de Lyon est un incontournable de la charcuterie française et une des spécialités lyonnaises incontournables ! Elle représente un savoir-faire artisanal régional ancré dans l’histoire et la tradition culinaire de Lyon. Son nom viendrait du fait que la saucisse est enroulée sur elle-même, comme une petite rose ! Sa fabrication résulte d’un savoir-faire transmis de générations en générations. Elle est aromatisée avec un mélange d’épices traditionnelles comprenant du poivre noir, de l’ail, du vin blanc et parfois de la muscade. Elle est servie en apéritif ou en entrée, accompagnée de pain frais et de cornichons.
Le pâté en croute, la spécialité lyonnaise emblématique
Ou pâté croute pour les intimes ! Il tient ses origines du Moyen-Âge en France, où les viandes étaient souvent cuites et conservées dans des croutes de pâtes pour prolonger leur durée de vie. Il est composé d’un mélange de viandes assaisonnées avec des herbes et des épices. Il existe une recette traditionnelle mais les possibilités sont infinies, avec l’ajout de foie gras, de truffes, de pistaches, créant des mélanges raffinés et savoureux. Et, si vous avez envie de bluffer vos amis pour l’apéro, vous pouvez aussi participer à un atelier pour réaliser votre propre pâté en croute !
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Petite anecdote : le pâté en croute était le plat signature de Eugène Brazier également connue sous le nom de « Mère Brazier » grande cheffe lyonnaise et première femme à avoir obtenu trois étoiles au guide Michelin !
Le saucisson brioché
Comme son nom l’indique, il est composé d’un saucisson cuit enrobée de brioche, qui crée un mariage savoureux entre la charcuterie et la pâté briochée. Servi à l’origine aux Canuts (ouvriers de la soie) pour leurs repas matinaux appelés « mâchons » au XIXe siècle quand Lyon était encore un grand lieu de l’industrie de la soie.
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Même s’il n’est plus servi au petit-déjeuner, le saucisson brioché a traversé les âges et continue de nous régaler sur les meilleurs tables. Cette autre spécialité lyonnaise est souvent servi en apéritif ou en entrée, accompagnée de salade. Je trouve mon saucisson brioché préféré chez Gast aux Halles de Lyon – Paul Bocuse. D’ailleurs, je ne peux que vous recommandez d’y aller lors de votre séjour à Lyon, voire de suivre une visite-dégustation pour parfaire vos connaissances en gastronomie lyonnaise.
La quenelle de Lyon
Réputée pour sa texture délicate et sa préparation méticuleuse, cette spécialité lyonnaise est préparée avec de la chair de poisson, souvent du brochet, mélangée avec de la crème, de la mie de pain, des œufs et des épices, formée en quenelle et pochée dans l’eau.
Elle est servie avec une sauce Nantua, sauce crémeuse à base de crustacés, qui s’associe parfaitement avec ce plat. La quenelle est généralement servie en plat principal, accompagnée de riz ou de pomme de terres sautées. À la maison, nous aimons aussi la couper en rondelles et la dorer à la poêle. Avec le temps, elle s’est diversifiée pour inclure de la viande ou des légumes. Mais, ne vous faites pas avoir : la vraie, c’est avec du poisson !
La cervelle de Canuts
Aussi appelé « claqueret » à Lyon, le nom est une référence ironique aux Canuts que l’on a vu plus haut, connus pour leur esprit de rébellion envers leurs employeurs mais intelligents et vifs d’esprit. Ce plat modeste, mais savoureux, est en quelque sorte le « cerveau » des Canuts, riche en saveurs et en caractère malgré sa simplicité apparente.
En effet, il n’y a pas de cervelle dans ce plat ! Composé de fromage blanc ou de faisselle, auquel on ajoute des herbes fraîches comme la ciboulette, le persil, et l’estragon mais aussi de l’ail, des échalotes finement hachées, du vinaigre de vin et de l’huile d’olive. Le mélange donne une préparation onctueuse et fraîche, souvent servie en apéritif ou en accompagnement avec des pommes de terres vapeurs.
Le Saint-Marcellin
Lui aussi vous l’avez sûrement déjà gouté ! Originaire de la ville du même nom en Isère, c’est un formage au lait de vache. Avec une pâte molle et crémeuse, une croûte fine et fleurie, il se présente sous forme de petits cylindres de 80 grammes. Vous le retrouverez souvent dans des spécialités lyonnaises à la carte des meilleurs bouchons lyonnais, comme les œufs cocotte au Saint-Marcellin, un vrai régal !
La tarte à la praline, le dessert lyonnais
La tarte à la praline est une des rares spécialités lyonnaises sucrées. Elle est aussi une merveilleuse expression de la tradition pâtissière lyonnaise, combinant des ingrédients simples pour créer un dessert visuellement spectaculaire et délicieusement sucré. Facilement reconnaissable grâce à sa couleur rose vif, cette spécialité lyonnaise qui se distingue par son goût sucré et croquant. Elle tire son origine des pralines roses, une variation lyonnaise où les amandes sont enrobées de sucre coloré en rose, composé d’une pâté sucrée, garnie de pralines roses concassé et de crème.
Vous trouvez la tarte à la praline dans la plupart des boulangeries-pâtisseries de Lyon. Mais quoi de mieux que de la cuisiner vous-même ?! Différentes recettes sont disponibles sur Internet. Et, praline sur la tarte, il existe même des ateliers pour confectionner soi-même une tarte à la praline !
Les bugnes
Pour beaucoup de Lyonnais, la confection des bugnes est liée à des souvenirs d’enfance, où les enfants participaient à découper et former la pâte avant de la voir frire et se transformer en délicieuses pâtisseries dorées.
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Composée de farine, d’œufs, de beurre et de sucre, la pâte est roulée finement puis découpées en bandes ou en losange, puis frites dans l’huile. Traditionnellement préparées et consommées pendant la période de Carnaval, la recette est un secret bien gardé des familles lyonnaises, que ce soit dans les arômes ajoutés ou la manière de former les bugnes.
Les coussins
C’est une spécialité lyonnaise plus récente, inventée dans les années 1960 par la célèbre maison de confiserie Voisin. La création de cette confiserie visait à célébrer la ville et à offrir une spécialité unique qui pourrait devenir un souvenir marquant pour les visiteurs. Les coussins sont composés d’une pâte d’amande, aromatisé au curaçao une liqueur à l’orange, enrobant un cœur de ganache au chocolat et façonnés en forme de petit coussins. Avec leur belle couleur vert brillant et leur goût unique, les coussins sont souvent offerts en cadeaux-souvenirs et sont exportés dans de nombreux pays, gagnant ainsi une renommée internationale, rien que ça !
Nul doute, Lyon mérite bien son titre de capitale mondiale de la gastronomie. Nombreuses des spécialités lyonnaises sont le fruit d’un savoir faire ancestral ayant parcouru les siècles pour notre plus grand plaisir. Chaque bouchée est une célébration de la richesse et de la diversité de ses produits, une invitation à savourer l’authenticité et l’excellence de la cuisine lyonnaise. Alors, laissez-vous tenter par ces délices, laissez votre cœur, et votre estomac, s’envoler au rythme des saveurs de Lyon. Bon appétit !